Dans le cadre du #worldalgaeday, célébrée le 12 octobre dernier nous allons lancer une campagne de communication sur nos réseaux sociaux.
Dans le cadre du #worldalgaeday, célébrée le 12 octobre dernier nous allons lancer une campagne de communication sur nos réseaux sociaux.
Nous rendons hommage aux scientifiques dont les travaux de recherche et de développement se focalisent sur les algues et les micro-algues marines pour continuer à démontrer le potentiel que ces ressources naturelles offrent en terme de solutions concrètes pour répondre aux grands défis actuels : biodiversité, production d’énergie bleue, changement climatique, santé, substitution au plastique, sources d’engrais… De plus la culture de l’algue lorsque qu’elle est conduite en modèle communautaire permet d’apporter des solutions économiques durables à des populations fragilisées par la dégradation des ressources marines.
En proposant un modèle de production communautaire, Nosy Manga « Aquaculture régénératrice pour la nature et les communautés », projet financé par l’USAID Madagascar sur les régions Atsimo Andrefana, Menabe et Sava, incite les fermiers à adopter des stratégies qui rapportent des revenus stables et réguliers tout en contribuant à la préservation et à la restauration des écosystèmes côtiers et marins. Les aquacultures d’algues et de concombre de mer constituent des sources de revenus significatifs pour compléter les moyens de subsistance traditionnels tels que la pêche.
« L’algoculture est une activité qui s’est bien intégrée dans notre Fokontany. La gouvernance établie pour la culture d’algues en concertation avec les communautés locales est une des raisons du bon déroulement des activités. L’algoculture contribue aussi à la protection des habitats marins sensibles (mangroves, herbiers, récifs coralliens). Les fermes aquacoles d’algues participent à la séquestration de carbone » raconte Augustin Gustave, Chef du Fokontany Belo-sur-mer, District Morondava.
« Sur le plan environnemental, la culture d’algues diminue les pressions sur les ressources marines car il ne s’agit pas de prélever des ressources dans l’environnement comme la pêche, mais au contraire de produire des ressources. Elle contribue donc à préserver l’écosystème marin et ses habitants. Le plan de gestion de déchets établi contribue à la protection de l’environnement. Nous ramassons les matériels usés (bouts de cordes, flotteurs, grillages en plastique) et les ramenons au magasin d’Ocean Farmers en échange d’un système de points qui nous permet de récupérer des matériels neufs » affirme Razafihita Justin Takozo, père de 4 enfants, 40 ans, algoculteur, Belo-sur-mer, District Morondava.
